Qui n’a pas déjà rêvé d’avoir une santé parfaite ? Se lever tous les matins frais, de bonne humeur, avec de l’énergie à revendre ; avoir un corps fort, sain, esthétique et sans douleur ; passer l’hiver sans aller une seule fois chez le médecin ; pouvoir maintenir une capacité de travail optimale 365 jours par an… Avoir une santé irréprochable est un objectif utopique.
En revanche, avoir une très bonne santé est possible. Pour cela, il suffit de respecter certaines règles élémentaires. Vous ne savez pas lesquelles, vous ne savez pas par où commencer, vous en avez assez d’être malades et fatigués en permanence ? Pas de panique, je vais vous livrer les secrets pour un bien-être au quotidien.
« La santé » : ce terme est aujourd’hui dans toutes les bouches et dans tous les magazines, mais que signifie-t-il vraiment ? Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé serait « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consisterait pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Cette définition de l’OMS n’a pas été modifiée depuis 1946.
En somme, « être en bonne santé » ou « avoir la santé », c’est être bien dans son corps, dans sa tête et dans son environnement social. Effectivement, la plupart des personnes occulte la place prépondérante qu’a l’aspect psychologique et social dans la santé physique.
La santé, une question de gènes ?
Concernant la santé, je dirai qu’il y a deux manières d’aborder les choses. La première est de se dire que tout est déjà conditionné par nos gènes et que nous n’avons que peu de contrôle sur notre santé. En somme, que les dés sont déjà jetés et qu’il est inutile de se contraindre pour améliorer et changer les choses. Ce point de vue n’est pas totalement dénué de sens car, effectivement, notre santé est fortement conditionnée par nos gènes et que, finalement, même en ayant une hygiène de vie parfaite, il est vrai qu’on peut quand même tomber malade.
On connaît tous un ami qui avait une hygiène de vie irréprochable et qui a succombé à un cancer brutal en quelques mois. On a également tous un grand-père qui fume un paquet de cigarettes par jour et qui est en pleine forme. Oui, c’est vrai, nos gènes et notre constitution de base jouent un rôle déterminant dans notre santé.
Cependant, se dire qu’on n’a aucun contrôle sur sa santé reste, selon moi, une erreur et une manière assez malhonnête et lâche de voir les choses, vis à vis de nous et de nos proches. Premièrement, on oublie souvent – la faute à une médecine moderne beaucoup trop axée sur les symptômes au détriment des causes – que la santé est fortement liée au moral et au psychisme.
Deuxièmement, les chiffres et statistiques de l’OMS établissent clairement une corrélation entre hygiène de vie et santé. Ne m’obligez pas à vous ressortir les chiffres du tabac et le nombre de morts, par pitié… S’appuyer sur des contre-exemples (notre grand-père, notre oncle…) pour justifier un comportement inadéquate vis à vis de notre santé, n’est-ce pas l’apanage des personnes dénuées de sens et d’argument de valeur ?
Oui, il est évident qu’on ne peut pas tout contrôler, encore moins s’assurer d’être en bonne santé à vie. Personne, peu importe son mode de vie, n’est à l’abri d’un drame de santé, qui peut frapper à n’importe quel moment de notre existence.
Non, on ne peut pas tout contrôler mais on peut contrôler quand même beaucoup. Beaucoup, pas tout… Et c’est sur ce « beaucoup » que nous allons travailler. Et ce « beaucoup » peut suffire à nous apporter bonheur, santé et bien-être. Alors il ne faut pas le négliger et encore moins lui tourner le dos.
La santé s’articule autour de quatre grands piliers. C’est en respectant ces quatre grands principes que vous mettrez toutes les chances de votre côté pour continuer à avoir le privilège de faire partie de la population qui ne souffre pas, qui n’est pas malade…
Les piliers ne sont pas classés par ordre d’importance, ils sont tous les quatre complémentaires et sont tous cruciaux. A défaut de ne pas pouvoir tout respecter, il faut au moins essayer de les équilibrer un maximum, selon les périodes, en fonction de vos possibilités du moment.
PILIER N°1 : L’ALIMENTATION
J’imagine que cela ne vous étonne pas. Et oui, avoir une alimentation saine, riche et équilibrée est un véritable pilier de la santé. L’alimentation permet de répondre aux besoins de votre organisme, elle vous apporte l’énergie nécessaire à vos activités. C’est elle qui vous constitue. Elle doit donc être de qualité.
Deux problématiques peuvent survenir concernant l’alimentation :
– Les carences : c’est quand on ne consomme pas assez une certaine catégorie de nutriments, le plus souvent des vitamines et minéraux. Les carences épuisent l’organisme et baissent nos aptitudes physiques et mentales.
– Les excès : c’est quand on consomme en trop grosse quantité une certaine catégorie d’aliments (graisses, sucre, alcool…). Les excès encrassent l’organisme, favorisent le surpoids et détruisent certains organes.
Il faut donc veiller à avoir une alimentation équilibrée et surtout adaptée à ses besoins. L’hydratation fait partie de ce pilier. Le corps est composé à 65% d’eau, il est donc fondamental de boire beaucoup d’eau.
PILIER N°2 : LE SOMMEIL ET LA RÉCUPÉRATION
Souvent négligés pour des raisons professionnelles et sociales, le sommeil et la récupération n’ont pas la place qu’ils devraient avoir dans notre vie. La récupération englobe tous les moyens qui permettent à l’organisme et à l’esprit d’être au repos : siestes, moments calmes, activités douces, lecture…
Le sommeil est vital, notamment pour le cerveau, sans lui, c’est la mort. La conséquence d’un manque de sommeil et de récupération est la fatigue chronique, qui a des conséquences désastreuses sur notre santé et notre vie en générale : baisse de notre capacité de travail et de notre productivité, baisse du système immunitaire, irritations, troubles de l’humeur, dépressions… Un organisme fatigué sera beaucoup plus vulnérable aux maladies, aux blessures, aux troubles mentaux…
Bref, négliger son sommeil et sa récupération, c’est peut-être rentable à très court terme pour des raisons diverses, mais à moyen et long termes, ce choix devient vite une terrible erreur.
PILIER N°3 : L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
Comme on peut le lire sur le bas des pubs MacDonalds, pour être en bonne santé, nous avons besoin de bouger ! Enfin, si c’est encore possible en sortant du MacDo…
Le manque d’activité physique est un phénomène assez récent dû à l’évolution de nos sociétés modernes de consommation. Parlez-en à vos grands-parents, vous verrez que vous vous sentirez très fainéants d’un coup…
Nous avons un appareil locomoteur complexe qui est constitué par nos muscles, nos os, nos articulations et qui a besoin de bouger pour rester en bonne santé. Le fait de faire du sport permet surtout de renforcer notre muscle cardiaque et d’améliorer toutes nos fonctions vitales dont les fameuses capacités cardio-vasculaires. Et oui, même si l’expression paraît complètement dépassée aujourd’hui, faire du sport, c’est bon pour la santé.
Il ne s’agit pas de faire du sport intensément comme un sportif de haut niveau, une simple activité physique modérée fera l’affaire, à condition qu’elle soit régulière, et, au mieux, quotidienne.
PILIER N°4 : LE MORAL
Contrairement à l’alimentation et au sport qui reviennent sans cesse dans les conseils santé, le moral se fait plus discret voire inexistant.
Depuis le XIXème siècle et Pasteur, la médecine moderne est basée sur une idéologie de l’étude scientifique, ce qui n’est absolument pas un mal quand on sait que grâce à ces études, on peut aujourd’hui soigner la rage, le cancer dans certains cas et bon nombre de maladies graves.
Le problème, c’est que du coup, la médecine moderne n’a pas une approche globale de l’individu et ne tient pas compte de tout ce qui sortirait du cadre de ses fameuses études validées ; études qui, par ailleurs, sont souvent financées par des laboratoires pharmaceutiques, dans l’optique de vendre leurs médicaments par la suite, mais ça c’est un autre problème, enfin pas tout à fait…
La médecine orientale, par exemple, ne repose pas sur des études scientifiques, est-elle cependant bonne à mettre à la poubelle ?
De plus en plus, la place du moral dans la santé fait surface et se démocratise. On sait que certains troubles psychologiques peuvent être à la base du déclenchement de maladies auto-immunes. Mais faute d’études à l’appui, votre médecin ne vous en parlera jamais.
Et si on finissait par déterminer que le moral réduit le risque de maladies, les labos pharmaceutiques gagneraient moins, mais qui finance les études ? Vous commencez à comprendre comment ça marche ? Et c’est la même problématique pour l’alimentation. La médecine n’échappe pas à la règle, tout est business les amis.
Pour revenir à nos moutons, sachez qu’avoir un bon moral, être heureux, ce qui passe par un épanouissement familial, affectif, amoureux, sexuel et social, est un pilier maître de la santé.
Conclusion : « un esprit sain dans un corps sain »
Nous avons vu ensemble les quatre piliers de la santé. Encore une fois, ils n’ont pas été énoncés par ordre de priorité ou d’importance. Ils sont complémentaires et doivent chacun faire l’objet d’une adaptation de votre mode de vie. En les respectant, en les mettant en œuvre, il y a de grande chance que vous soyez et restez en bonne santé.
Pour résumé : mangez bien, reposez-vous, bougez et soyez heureux !
« Quand la santé va, tout va ». Comme le dit le dicton, en étant en bonne santé, vous avez aussi plus de chance de favoriser la réussite dans tous les autres secteurs de votre vie. N’est-ce pas pour cela qu’on se souhaite une bonne santé à chaque nouvelle année ? Se souhaiter une bonne santé, c’est bien. Agir au quotidien pour sa santé, c’est encore mieux…
Si vous avez cliqué sur le titre et êtes arrivés jusqu’à la fin de cet article, c’est que vous vous souciez de votre santé. Et que celui qui n’a pas en lui cette angoisse existentielle me jette la première pierre. On sait tous ce que représente la souffrance de la maladie et il est tout à fait légitime de vouloir s’en éloigner…
Mais pour jouir d’une santé vigoureuse, pour pouvoir prétendre à un esprit zen dans un corps sain, il faut avoir le courage de prendre sa vie en main et de ne plus se cacher derrière des excuses grotesques… Etre en bonne santé, ça se décide. Tout comme être heureux.
D’où la célèbre citation de Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux, c’est bon pour la santé ».
Mon souhait le plus cher à l’heure où j’écris ces lignes ? C’est que ces quelques conseils vous aideront à prendre une décision majeure dans votre vie, si ce n’est pas déjà le cas : prendre soin de vous…
